Maman a tort - Michel Bussi
« Les vrais trésors ne sont pas ceux qu’on cherche toute sa vie, ils sont cachés près de nous depuis toujours »
Titre Original: VO
Auteur: Michel Bussi
Éditeur: Éditions Pocket
Genre: Contemporain
Date de parution: 2015
Nombre de pages: 545
Synopsis - Rien n’est plus éphémère que la mémoire d’un enfant.
Quand Malone du haut de ses trois ans et demi, affirme que sa maman n’est pas sa vraie maman, même si cela lui semble impossible, Vasile psychologue scolaire le croit. Il est le seul… Il doit agir vite.
Découvrir la vérité cachée. Trouver de l’aide. Celle de la Commandante Augresse par exemple. Car déjà, les souvenirs de Malone s’effacent. Ils ne tiennent plus qu’à un fil, qu’à des bouts de souvenirs, qu’aux conversations qu’il entretenait avec Gouti, sa peluche. Le compte à rebours a commencé. Avant que tout bascule. Que l’engrenage se déclenche. Que les masques tombent.
Qui est Malone?
Mon avis - Voulant lire un roman policier énigmatique et trompeur, je reçoit Maman a peur dans une Kube de mai, commandée un mois auparavant. C’est alors que je commence une lecture palpitante, diversifiée et très surprenante. J’apprenais à découvrir pour la première fois la plume de Michel Bussi.
L’auteur met en avant deux histoires: celle de Malone trois ans qui insiste sur le fait que ses parents ne soient pas ses vrais parents; et celle de la Commandante Marianne Augresse, qui est à la recherche de deux braqueurs pour élucider une affaire. Les chemins de ces deux histoires vont se croiser lorsque le psychologue de Malone contacte pour la première fois la commandante afin de découvrir la vérité qui se cache derrière cet enfant.
Toutefois l’auteur joue avec notre réalisme, et même celui de la commandante, car Malone parle de châteaux, de bateau pirate et de fusées; d’un doudou qui lui parle et lui raconte chaque jour une histoire. Pourquoi devrait-on croire Malone? Qu’est ce qui fait Vasile croire les histoire d’un petit garçon à l’imagination débordante?
En quoi la commandante doit-elle aider le psychologue alors qu’elle a des choses plus importantes à faire? Car pour élucider l’affaire des braqueurs elle doit retrouver un butin et deux conspirateurs, deux d’entre eux sont déjà morts. Où sont les autres ? Qui les aide? Comment peut-elle écouter les histoires chevaleresques d’une peluche?
C’est alors que l’auteur m’a fait littéralement entrer dans un gouffre très profond, où la psychologie et la réflexion sont les seuls échelles qui permettront de sortir. Il propose des histoires de chevaliers et de princesses qui dissimulent des morales étonnantes.
Le suspense nous offre des questions et nous aide à y répondre. Des oeufs de pâques sont présents dans chaque chapitre que l’on lit, et avec un peu de questionnement on peut déterminer les principales énigmes. Mais la toute dernière question que le lecteur se pose est répondue à la toute dernière page du livre.
J’ai pris un grand plaisir à lire ce roman formidable, qui a répondu a toutes mes attentes et qui hante le cerveau des jours et des jours après avoir refermé le livre. Maman a tort est un, de mes coups de coeur.
