samedi 8 avril 2017

The Book of Ivy - Amy Engel

The Book of Ivy - Amy Engel

« Je ne sais ni comment s’est arrivé, ni ce que j’aurais pu faire pour l’en empêcher» 

Titre Original: The Book of Ivy
Auteur: Amy Engel
Éditeur: Éditions PKJ
Genre: Dystopie
Date de parution: 2015
Nombre de pages: 300


Synopsis - Je m’appelle Ivy Westfall, et je n’ai qu’une seule mission: tuer le garçon qu’on me destine, Bishop, le fils du président. Je me prépare pour ce moment depuis toujours. Peu importent mes sentiments, mes désirs, mes doutes, car les espoirs de toute une communauté reposent sur moi. Le temps de la rébellion approche…


Mon avis - En trottant sur mon fil d’actualité Instagram, je suis tombée sur une photo des Éditions PKJ. Comme vous pouvez le constater, la belle couverture du livre m’a tout de suite frappée, mais le poignard que tient la main, est l’argument qui a fait se réaliser mon achat. Deux jours plus tard, je lisais le livre. 

Ivy Westfall dans un monde futur, est une adolescente pas comme les autres. La ville, est séparée en deux parties, Eastglen le coin de riches, et à l’inverse, Westside, où vit Ivy. Chaque année les filles de seize ans de Westside, sont contraintes à se marier à des garçons d’Eastglen. Contrairement aux autres filles, Ivy, petite fille du fondateur de la ville, sait déjà qui sera son futur époux, Bishop Lattimer, le fils du président. 
Nous avons face à nous, une histoire Roméo et Juliettesque. Monsieur Lattimer est le président de la ville, et instaure des règles auxquelles le peuple doit obéir, ce même peuple qui ne vit sans guerre, et sans difficultés importantes. De l’autre côté Monsieur Westfall, le fils du fondateur, veut renverser le président afin d’instaurer une démocratie que lui gouvernerait.  Ivy est obligée d’obéir à son père, elle ne peut le décevoir et veut changer ce que celui-ci et sa soeur pensent d’elle. Elle n’est pas une fille faible.  C’est ainsi qu’elle se marie, avec pour seule ambition de tuer son mari.

Nous voguons donc dans l’histoire de couple d’Ivy et Bishop, deux jeunes gens qui apprennent tout juste à se connaître, alors qu’ils sont déjà mariés. Les idées révolutionnaires d’Ivy passionnent Bishop, et la bonté de celui-ci met mal à l’aise notre héroïne.  Elle cherche tous les moyens de le détester, de trouver ses failles afin de rendre plus facile sa tâche. Mais cette étape s’avère plus difficile que prévu…

Ivy, qui a toujours connu que son père et sa soeur, dans son cocon familial réalise que sa vie n’était basée que sur le fait de considérer les Lattimer comme des criminels, qui tueraient des personnes sans raison. Avec la bienveillance de Bishop, elle apprend à penser d’elle-même, à pouvoir discerner le bien du mal. Elle apprend la vérité sur son passé, et comprend qu’elle doit commencer à songer à ces propres envies et ses propres ambitions. On est donc enrôlé dans ce monde futur, avec pour amis Ivy et Bishop.

Du coup, rentrer dans l’histoire que nous propose l’auteur, est plus que facile; mais pour être franche je n’ai pas tout de suite discerné les pensées d’Ivy, je ne lisais pas en elle, comme certains livres nous font connaître le moindre recoin du personnage principal. Ainsi, vers les trois-quarts du livre, les idées sont encore abstraites, mais on ressent tout ce qu’Ivy ressent, la colère, l’énervement, le dilemme, la joie, le désespoir, et après tout le bonheur.

La fin est passionnante, et m’a fait tomber des nues. La fin a répondu à mes questions, en me laissant sans voix et en étant pressée de découvrir le deuxième tome, de cette manière, The Revolution of Ivy, est en premier sur ma liste d’attente.


Le monde d’Ivy et de Bishop est un monde léger, qui ne nous contrarie pas, si ce n’est que de devoir s’attendre au pire. J’ai réellement apprécié cette lecture, mais ce n’est pas pour autant un coup de coeur. Par contre, je le conseil vivement, parlez-en, lisez-le, réfléchissez aux questions auxquelles nous confronte l’auteur. Celle de devoir se forger sa propre opinion des individus ou celle des buts dans la vie. 


samedi 1 avril 2017

La Femme Bafouée - Penny Jordan




La Femme Bafouée - Penny Jordan

Titre Original: Power Play
Auteur: Penny Jordan
Éditeur: Éditions Harlequin
Genre: Contemporain
Date de parution: 2004
Nombre de pages: 449


Synopsis - Dans un tiroir secret de son bureau, Pepper Minesse, femme d'affaires renommée, possède quatre dossiers confidentiels. Tel est l'instrument de la vengeance qu'elle prépare depuis dix ans, depuis que quatre hommes l'ont cruellement privée de son bien le plus précieux. Aujourd'hui, leur tour est venu de perdre ce à quoi ils tiennent le plus au monde. Justice va enfin être rendue, car rien ne peut plus empêcher Pepper de mettre son plan à exécution...

Mon avis - La Femme Bafouée, a toujours été un livre qui me faisait peur de part sa largeur, et du fait que je commençais tout juste à aimer lire. Parce que oui, à une époque très lointaine, attraper un livre et le dévorer comme je le fais aujourd’hui, était pour moi, un calvaire. 
Mais j’ai quand même eu la bonne idée de le commencer assise sur mon fauteuil, une tasse de thé  entre les genoux et le livre entre les doigts. 

Dès les premières pages du livre, on est propulsé dans le monde de Pepper, brillante et belle femme d’affaires. Dans son bureau se trouve un tiroir fermé à clé, qui renferme quatre dossiers de quatre hommes à la carrière florissante, Simon Herries, Richard Howell, Alex Barnett, et enfin Miles French. Le temps est ainsi venu pour notre jeune héroïne de se venger du terrible secret qu’elle cache, depuis si longtemps.
Mais avant tout on découvre le passé de la jeune femme, sa naissance dans une tribu tsigane, la manière dont elle est rejetée par son groupe par rapport à ses origines. Elle est alors contrainte à s’enfuir,  et apprend à vivre selon son propre maître, en essayant de construire sa vie. Mais ces étapes ne sont pas la fin de son début de vie malheureux. Un soir, quatre homme se permettent de nuire à sa vie. Malgré cela, elle se reconstruit avec l’aide d’une famille bienveillante, et décide enfin de prendre en main ces hommes, qui avaient signé d’eux-mêmes leur perte. 

Parmi ce flot de descriptions et de parallèles entre le présent de Pepper, et le passé de celle-ci, on apprend à la connaître et à entrer dans son monde.
L’auteur touche dans ce livre à plusieurs aspects du monde et de la société, tel que le reniement d’une personne, en effet un groupe peut blâmer un de leur confrère, puisque celui ci fait un choix de vie différent, ils ne se permettront pas d’ouvrir leur esprit et de changer leur façon de penser, donc, c’est la personne qui est obligée de penser comme eux.
Mais encore, de la méchanceté des Hommes, qui se permettent de profiter de quelqu’un en détresse, de faire croire à une amitié naissante que pour arriver à leurs fins. 
Parmi toutes ces notes négatives, on apprécie la volonté de Pepper de se reconstruire et d’apprendre à vivre avec son passé, la gentillesse du couple qui la recueille, de sa grand-mère guidant ses pas, et enfin de son avenir prometteur. 

Tout le long du livre j’ai été confrontée à des descriptions de plus en plus grandes de plus en plus imposantes, une note de drame, de romance, de thriller, et de suspense. Toutes les émotions qui provoquent des sentiments, et des réactions multiples, j’avais envie de me plonger dans la vengeance de Pepper.
Nous sommes, nous lecteurs tellement pris dans les faits, que nous aidons notre héroïne le long de sa vengeance, nous sommes en colère quand elle ne distingue pas le bon du mal, tristes pour les choix qu’elle a du faire, ravis de sa situation actuelle, mais aussi dans une excitation profonde de voir la fin du livre et donc de cette vengeance qui ne parait pas une miette incongrue.


Du coup, cette lecture a été très enrichissante, sachant qu’il faut lire entre les lignes et comprendre le message que souhaite faire passer l’auteur. Une fois le livre refermé, je ne savais littéralement plus quoi faire. Comme avec tous les livres à forte influence, j’étais enfermée dans le monde de Pepper encore plusieurs jours après avoir fini le livre.